Le temps des questions

Pour réinterroger ce qui nous met en mouvement.

A certains moments de notre parcours professionnel, le métier ne coule plus de source. Suis-je à la bonne place ? Pour quoi est-ce que je fais-ce métier-là ? Vers quoi ai-je envie d’aller ? Comment aller vers « autre chose » ? 

Cet autre chose peut être, par exemple, un aménagement du temps de travail, une évolution professionnelle, une réorientation…

Quel enjeu pour l’institution ?

La structure est co-responsable du bien-être des travailleur·euse·s.

Elle est concernée en tant qu’employeur qui souhaite à la fois pérenniser l’équipe et la réalisation de ses missions.

Elle l’est également en tant que « citoyenne » attentive à la dimension humaine de son association.

Quel enjeu pour le·la travailleur·euse ?

Les remises en questions peuvent découler de plusieurs facteurs, qu’ils soient propres à la vie privée du·de la travailleur·euse et/ou issu de son environnement professionnel.

L’enjeu pour lui·elle est de profiter de ce questionnement pour rebondir, autrement dit de tirer avantage de cette période de transition.

Qui peut faire quoi ?

La direction
  • Faire en sorte qu’il y ait un plan de formation dans l’institution et que celui-ci laisse une place à la recherche des besoins individuels de formation. Le prolonger éventuellement par des plans de formation individuels.
  • Organiser des espaces de rencontre formels entre les travailleur·euse·s et leurs responsables (entretiens de fonctionnement-d’évaluation) et les former pour qu’ils puissent bénéficier de ces moments d’échanges.
  • Communiquer sur les possibilités de bilans de compétences et de conseil en évolution professionnelle.

    Selon les secteurs, des financements par les Fonds sociaux sont possibles.
Le·la responsable
  • Etre attentif aux membres de son équipe : veiller à créer des espaces de rencontre pour échanger sur les difficultés et souhaits des un·e·s et des autres.
  • Etre à l’écoute, sans pour autant empiéter sur la vie privée et se substituer à un·e coach, un·e psychologue, un·e ami·e…
  • Relayer le cas échéant les demandes de formation ou d’aménagement d’horaire vers la direction, chercher l’équilibre entre les besoins du·de la travailleur·euse et l’intérêt de l’organisation.
Le·la référent·e-formation
  • Etre à l’écoute, sans pour autant empiéter sur la vie privée et se substituer à un·e coach, un·e psychologue, un·e ami·e…
  • Soutenir le cas échéant le·la travailleur·euse dans ses demandes de formation.
Les acteur·rice·s du bien-être au travail : conseiller·ère en prévention, personne de confiance
  • Etre à l’écoute, relayer éventuellement vers la ligne hiérarchique ou le·la référent·e-formation.
Le·la représentant·e des travailleur·eus·s
  • Faire savoir qu’il est là aussi pour apporter une écoute dans les moments de doute.
  • Accompagner le·la travailleur·euse pour l’orienter vers les aides possibles : référent·e-formation, formation, bilan de compétences, conseil en évolution professionnelle par exemple.
La personne elle-même
  • Oser affronter le questionnement et chercher de l’aide : internet, un·e responsable, un·e délégué·e, la direction, le·la référent·e-formation, tuteur·rice, coach, formateur·rice.
Quels outils pour soutenir le·la travailleur·euse ?
  • Le plan de formation individuel permet au·à la travailleur·euse de se projeter dans les deux à trois ans à venir en inscrivant la formation dans un projet personnel réfléchi à l’intérieur-même de l’institution. Il regroupe les souhaits personnels et les attentes de l’organisation.
  • Les Fonds sociaux financent dans certains secteurs des bilans de compétences qui accompagnent les transitions professionnelles (relais)
  • Le site Parcours Professionnel : celui-ci a pour objectif de permettre à chacun·e d’être ou de rester acteur·rice de son parcours de vie professionnelle. Il·elle y trouvera pour ce faire des informations, des pistes de réflexion et des outils concrets sur les thématiques de la formation, de l’emploi et du bien-être au travail.