Le pouvoir de consentir
Chaque acteur·rice de la concertation a un rôle à jouer. La direction, les travailleur·euse·s, le·la référent·e-formation; tou·te·s forment une équipe et contribuent au développement de leurs compétences.
Dans les organisations comportant une délégation syndicale et/ou un CPPT et/ou un CE, chacun·e apporte sa pierre à l’édifice de la gestion des compétences.1
Ce sont les organes paritaires qui décideront des modalités de mise en place des projets de l’institution.
Bien sûr, tout le monde ne fait pas tout et il est important de préciser le rôle de chacun·e. Si un groupe de travail est créé pour analyser les besoins en formation d’une équipe par exemple, on clarifiera avant toute chose, les relations de ce groupe avec, quand il y en a, les organes de concertation.
Un groupe de travail n’est pas un organe de concertation, ni un lieu de décision. Il est un espace de travail à qui sont confiées des tâches précises en fonction de l’objectif qui aura été fixé.
Comment la concertation sociale peut-elle trouver sa place dans la mise en œuvre de la gestion des compétences ?
Les représentant·e·s des travailleur·euse·s sont le garant de l’attention portée aux efforts de formation continue et en particulier pour les groupes à risques.
La formation est une matière qui concerne le conseil d’entreprise et la délégation syndicale. Même si un groupe de travail est formé, un retour de leurs avancées doit être fait vers ces organes de concertation. Les délégué·e·s, quant à eux·elles, peuvent préparer les réunions du groupe de travail et les alimenter de leur expertise. Les interactions entre le groupe de travail et les organes de concertation auront été préalablement déterminées pour favoriser le plus largement possible une démarche participative.
Cette démarche participative et une bonne collaboration entre les partenaires sociaux influent sur le bien-être des travailleur·euse·s au sens large. Favoriser l’intégration de la concertation sociale à tous les niveaux de la démarche est facilitateur, il en est de même avec la désignation d’un·e référent·e.
En résumé :
- Les organes de concertation sociale décident du processus de changement et des modalités de mise en place.
- Les représentant·e·s des travailleur·euse·s veillent à l’écoute et la compréhension mutuelle. Ils.elles sont soucieux·euses du processus concerté.
- La communication doit être ascendante et descendant
Notes & références